Edmonton 9/11 Truth's grassroots activism Sept. 11, 2008

Good

Stuff.


Do these people deserve to know how and why their loved ones were murdered? Do we deserve to know how and why 9/11 happened?

Thanks for video. In exchange I give you a primo from France.

John A MITCHELL
Herblay France

bonjour ,

thanks so much for the video. I feel bad when the lady says I forgot that today was the day (11 th of September).

I will give the "Primo" here in France that risks to make a lot of buzz like Marion Cortillard
http://mouv4x8.club.fr/11Sept01/A9920_Marion_Cotillard.htm
and Jean Marie Bigard friend of the French president
http://www.google.fr/search?hl=fr&client=firefox-a&channel=s&rls=org.moz...

Last night I attented the first public showing of the film "Louise Michel"
http://www.cergypontoise.fr/actualites/reportage/index.php?cat=872&v=2295
and in this film there is a scene of the WTC1and WTC2 and a guy experimenting the thermite reaciton ( "aluminothermie réaction en français") on steel.

At the end of the film I asked the actrice Yolande Moreau present, the embarrissing question on how does she feel with this episode. And is she not scared to have the same médiatic onslaught that had Marion Cotillard and Jean Marie Bigard.
Her reply makes me think that she is going to be in for a great surprise. However the film is full of questions on today's society that this film is going to have a bad time from the neocon type of person. Here is a link to the ad on the film in the "Utopia - Cinémas"
http://www.cinemas-utopia.org/saintouen/index.php?id=298&mode=film
In case the link disappears I put the text at the end.

There was a guy filming Yolande's reply and I asked him to send me a link to his video which he is going to put on the web. When I get it I will put it here.

This film is goint to make a lot of noise because it raises important society problems linked to unemployment , the cac 40 and the stock exchange. Before the French guillotined the king but today the workers kill the inhumain bosses ! See the film !

Yours John

Yours

John
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Dans le cadre de l'inauguration du nouveau cinéma, Avant-première exceptionnelle ! (le film ne sortira en France qu'au mois de décembre) à Saint-Ouen l'Aumône à 21h30 en présence de Benoit Delépine et Gustave Kervern et de l'invitée de cette journée festive Yolande Moreau
LOUISE-MICHEL

Écrit et réalisé par Benoit DELÉPINE et Gustave KERVERN - France 2008 1h35mn - avec Yolande Moreau, Bouli Lanners, Benoît Poelvoorde, Albert Dupontel, Philippe Katerine, Mattieu Kassovitz, Francis Kuntz, Chistophe Salengro, Siné...

« Ah! ça ira, ça ira, ça ira , Les aristocrates à la lanterne , Ah ! ça ira, ça ira, ça ira , Les aristocrates on les pendra ! » La Carmagnole, cette vieille chanson révolutionnaire réjouissante, pourrait s’appliquer au nouvel opus joyeusement libertaire du duo grolandais Delépine/Kervern, plus connu des téléspectateurs de Canal+ sous les sobriquets de Michael Kael et Gustave de Kervern, les deux reporters branleurs et alcooliques, mais aussi bien repérés derrière la caméra par les spectateurs utopiens grâce à leurs deux précédentes comédies ubuesques, Aaltra et Avida.
Car si ce filmé épatant n’est absolument pas une biographie de l’héroïne de la Commune, Louise-Michel est un bel hommage à la passionaria anarchiste, avec des airs de carmagnole si on veut bien remplacer les aristos par les grands patrons, ceux du CAC 40, ceux qui n’hésitent pas à ruiner la vie des gens au profit des actionnaires et qui, face à leur violence légalisée par une justice au service du capitalisme, peuvent craindre un autre type de violence, celle des exclus, qui pourraient bien un jour décider de prendre les armes.
En l’occurrence, c’est ce que se disent une douzaine ouvrières picardes, salariées d'une entreprise de cintres qui se retrouvent du jour au lendemain salement privés d'outil de travail, le patron ayant vidé l'usine de toute machine pendant la nuit, une pratique tristement fréquente…

Et au lieu d'occuper un bâtiment vide, d'alerter des syndicats impuissants face à des formes de mépris social de plus en plus décomplexées (et puis on sait depuis 68 qu'un des rôles des syndicats traditionnels est de faire rentrer l'ouvrier dans le rang, n'est ce pas Bernard ?), elles décident de prendre les choses en main et de rendre coup pour coup. Leur solution : mettre en commun leur maigre prime de licenciement pour embaucher un tueur qui les vengera en butant leur patron !
A leur tête Louise, grande gigue taciturne qui a connu prison pour meurtre de banquier récalcitrant et dont on apprend vite que la force virile n'est pas pour elle un vain mot. Et quand on sait que Louise est incarnée par Yolande Moreau, capable d'incarner les pires brutes comme les égéries au cœur tendre... on vous laisse imaginer. Quant au tueur, Michel (d'où le titre Louise-Michel), il est incarné par Bouli Lanners, le panda qui irradiait Eldorado (réalisé par ailleurs par lui même), et on se doute que le bonhomme ne va pas avoir l'efficacité d'un Steven Seagal…

Mais bon an mal an, la chasse au patron voyou va se transformer en road-movie pathétique dans les arcanes du capitalisme, traversant les paradis fiscaux du Luxembourg à l'île de Jersey. Et d'ailleurs l'immense force du film est de savoir concilier un humour féroce avec une analyse politique radicale extrêmement juste. Une veine de cinéma que l'on avait pas vue depuis quelques brûlots des années 70, comme le Themroc du regrettté Claude Faraldo, où une bande d'ouvriers menés par Michel Piccoli préféraient revenir à l'âge de pierre pour y bouffer au sens littéral du CRS.
Tout ça trouvera sa conclusion jubilatoire dans un final dont on ne vous dévoilera évidemment pas les subtilités mais dont on peut vous dire que Denis Robert (eh oui ! le journaliste ayant révélé le scandale Clearstram et qui fut harcelé juridiquement pour cela) y incarne un homme de main des patrons… Ce qui vous donne une petite idée de l'ambiance générale… Quand on vous aura dit que les autres complices du film sont Benoît Poelvoorde en ingénieur d'armement cinglé, mais aussi Siné, le dessinateur historique de Charlie Hebdo, viré pour insolence envers la famille présidentielle par Philippe Val, son patron renégat, vous aurez compris encore plus facilement pourquoi ce film, avec un tel propos et un tel casting, a été choisi pour notre inauguration.
Et surtout ne quittez pas la salle avant la toute fin du générique, il y a une petite surprise... hé ! hé !

Friendly, positive interaction, love it.

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