"Occupy la Défense" French equivalent to Occupy Wall Street, this 4th nov 2011
mouv4x8 Sat, 11/05/2011 - 1:10am
John MITCHEL, Herblay FRANCE
Bonsoir, for the moment "Occupy la Défense" the business center of Paris ( French equivalent of "Occupy WallStreet" ) is forbidden this 4th of november 2011 as you can see in the last vidéo below.
Les indignés à la défense
By mabdylon from France
Taken from http://bambuser.com/channel/mabdylon/broadcast/2100518 at 06h37 French time. The "hours ago" are relative to this time. Vidéo taken by mabdylon from France
7 hours ago
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French ‘Occupy’ movement gets off to a slow start
Sans titre
French ‘Occupy’ movement gets off to a slow start
Inspired by Spain’s “Indignados” and New York’s “Occupy”
movements, angry French protesters have set up camp in La Défense
business district west of Paris. But on the second day of the
demonstration, less than half of the already few campers remain.
Like their Spanish, American and British counterparts, the
“occupiers” of Paris’ key business district are protesting against the
“current global financial system”: the uneven distribution of wealth;
globalisation, bank bailouts and austerity measures. Heeding the call of
an online campaign, at
least 500 young demonstrators pitched their tents on Friday afternoon on
the massive esplanade amid towering skyscrapers of multinational firms
and banks.
“The
goal is to set up camp and stay as long as possible,” the organisers
state on the website for “Occupons la Défense”. But despite an
unseasonably warm and sunny afternoon, the event failed to attract the
impressive numbers its cross-Atlantic and neighbouring counterparts
boasted from day one. “I was expecting more people,” said Julie, a
20-year-old participant, looking around the huddle of 20 coloured tents
on the vast esplanade. “To make anything happen there needs to be a lot
more of us.” Despite the disappointment, Julie wasn’t planning on giving
up easily. Neither was Étienne, a 28-year-old student waiting to unfurl
his tent. “I’m in it for the long term,” he said, waving his toothbrush
and newspapers. “It’s not going to be easy, I know.”
Risking arrest for "a good cause"
Some ten riot police vans stood lined-up next to the protest, but the
participants seemed unfazed. “We’re not stupid,” one of them told us.
“We know that if we stay, we’ll get arrested. But sometimes you have to
take risks for a good cause.”
At 6.30pm, the police made a first attempt to remove some of the
tents, sparking a round of booing. “Don’t give up!” shouted determined
campers. “They won’t do anything while the cameras are still here!” But
15 minutes later, the police made another push into the crowds, which in
turn, piled into tents. “It’s harder to get rid of a tent if there are
four people in it than if it’s empty,” explained one dogged camper, as
the police shouted at him not to resist.
"France is not Spain"
Not everybody was as resolute. A growing number of protesters took to
the outskirts of the camp for a more traditional, megaphone-enabled
demonstration. By 9pm, half of the tents had disappeared. But the
organisers were adamant that it wasn’t a failure and many braved through
a cold rainy night.
“France isn’t Spain, where unemployment is rife, or Greece,” said
Gaby, a 22-year-old student who hopes to become a farmer. “The movement
is having trouble taking off because the situation in France is not that
bad, but it will get bigger soon,” added Gaby. Julie agreed. “One day
the French public is going to wake up, they’re going to wake up to the
fact that we’re the 99% [of people who hold only 1% of wealth]. They’ll
realise that we can’t allow just 1% to decide on our future and our
spending.”
The police take avay their tents but the "Idignés" stay.
A week ago : Source : http://www.liberation.fr/societe/01012369780-les-indignes-interdits-de-camper-a-la-defense
Sans titre
Les Indignés contre l'austérité
Ils refusent de payer pour la crise du système financier.
Société
Vendredi dernier à 22h39 (Mis à jour samedi dernier à 0h40)
A La Défense, la police enlève les tentes, les Indignés restent
reportageQuelques centaines d'Indignés ont tenté une opération «Occupons la Défense» vendredi soir dans le quartier d'affaires.
542 commentaires
Par CORDÉLIA BONAL, FABIEN SOYEZ
Ils auront tenu, au moins quelques heures.
Les Indignés français ont tenté, ce vendredi un «Occupons la Défense»,
sur le modèle de leurs cousins
espagnols, portugais ou américains, sur le parvis du quartier
d'affaires des Hauts-de-Seine, symbole de la finance qu'ils dénoncent.
Arrivés à 17 heures, sac au dos et tentes sous le bras, ils ont commencé
à être évacués sur le coup de 21h30 par les forces de l'ordre. A 23h30,
pourtant, quelques tentes tenaient encore bon sous la Grande arche.
18 heures. Une heure après le rendez-vous donné,
les Indignés sont plusieurs centaines sur le parvis. Venus avec sacs à
dos, packs d'eau, tapis de sol, sacs de couchage, trousses de secours,
guitares, peinture, ballons... Et des pancartes, beaucoup de pancartes :
«On est juste indignés, on n'est pas ici pour tout casser», «Ils nous
empêchent de rêver, empêchons les de dormir!», «Reprenons le pouvoir sur
notre monnaie. La richesse c'est nous». Et le slogan «officiel» des
Indignés de France et d'ailleurs: «Nous sommes les 99 %, nous refusons
que le 1 % décide de notre avenir et de l’avenir du monde à notre
place».
Un peu plus loin, à l'écart sous les tours illuminées de la Défense,
policiers et gendarmes mobiles veillent, bras croisés devant une
douzaine de fourgons.
«S'il y a autant de moyens mis en place contre nous, c'est parce
qu'on fait peur au pouvoir. Parce qu'on essaie de rétablir la vérité sur
le chômage, la précarité», lance Emilie, 26 ans. Laurent, 40 ans, est peintre en bâtiment. Venu exprès d'Auxerre, ce «militant écologiste» dénonce «un
système qui met le profit avant l'homme, qui favorise une minorité
avant nous, les 99% de précaires. Il est temps que l'on remette l'humain
au centre des choses !» Sur une ardoise, il écrit, à la craie: «Nos rêves ne tiennent pas dans vos urnes.»
Leur objectif est de rester ici toute la nuit au moins, puis le plus
longtemps possible. La troupe a eu l'autorisation préfectorale de se
rassembler jusqu'à 21 heures. «Mais pas de camper.» Ce qui ne
les empêche évidemment pas de déployer leurs tentes. Ça ne loupe pas :
aussitôt les gendarmes se précipitent, et repartent, Quechuas «2
seconds» sous le bras. «Honte à vous, police partout, justice nulle part», hurlent les activistes. Et de redéployer, aussi sec, huit tentes.
20 heures. Une trentaine de tentes sont maintenant montées, les organisateurs comptent 450 présents (mais «pas loin de 800» deux heures plus tôt), une source policère 400. «C'est déjà pas mal, au moins maintenant on ne pourra plus nous ignorer», sourit Nicos, 29 ans, webmaster du site Occuponsladefense. «On avait peur de ne pas être assez nombreux, mais apparemment notre appel a été entendu.» «De toute façon, là c'est la première phase, le déclencheur», raisonne Jonhatan, 24 ans. «Après, il faudra construire fédérer».
L'organisation, «qui est horizontale, n'obéit à aucune hiérarchie, à aucun leader», insistent tous les Indignés, s'est faite principalement sur Internet : Facebook (page ici), Twitter (@OccupyDefense entre autres, et sous le hashtag #occuponsladefense), listes de diffusion...
« Ce week-end, on sera rejoints par les anti-G20 revenus de Cannes », espère Marine, 28 ans, accroupie sous sa tente kaki. La jeune femme attend, fébrile, l'intervention policière à venir. « On
est ici parce qu'on veut une véritable démocratie, que l'on n'aie plus à
choisir tous les cinq ans entre la peste et le choléra. » Satisfaite par le nombre d'Indignés présents, elle ajoute : « Si les flics nous délogent, nous reviendrons demain.»
21 heures. Regain de tension. «C'est la fin de l'arrêté préfectoral », clame un Indigné dans son mégaphone. «Je
vous appelle à vous regrouper autour des tentes et à former une chaîne
!» «S'ils balancent des lacrymos, ne vous frottez pas les yeux, c'est
pire», enchaîne une autre, préposée à la pharmacie. En un éclair,
pizzas et bières sont remballées. Le cercle se resserre autour des
tentes, attachées les unes aux autres pour compliquer la tâche des
gendarmes mobiles, qui eux se positionnent de part et d'autre. Une
petite centaine, casques sur la tête, boucliers en main. La bataille
rangée semble proche.
21h30. Le cordon policier dévale les marches, se
déploie en carré autour du campement. Première charge, hurlements. Des
tentes volent, éventrées, au dessus de la mêlée, leurs occupants sont
traînés au sol manu militari. Rien n'échappe aux objectifs des portables
et aux micro-caméras qui filment tout méthodiquement (vidéo là) et diffusent en streaming (ici). « Non à la violence », scandent les Indignés. Des agents en civil embarquent une poignée d'entre eux. Les sacs à dos sont entassés, «récupérables au commissariat». Au final, un blessé, évacué sur un brancard, sous les huées.
23h30. Une poignée de tentes tient bon. Les forces de l'ordre restent positionnées, les Indignés aussi. Qui hurlent : «Indignés ! Indignés ! Police partout, justice nulle part ! » Et : « J'y suis, j'y reste, je ne partirai pas ! » Certains pourtant quittent les lieux. « On reviendra demain ! » Rendez-vous
est donné pour samedi à 14 heures. D'autres restent, avec la ferme
intention de ne pas bouger de la nuit, tente ou pas.
2 heures. Selon les Indignés encore sur place, «dernière
charge des forces de l´ordre contre 50 irréductibles : on leur
arrache leurs couvertures de survie, confisquent leur nourriture, mais
ce sont des Indignés vraiment pas résignés et ils décident de rester».
Report "Occupy PARIS " by http://www.occuponsladefense.net /
See below a rough translation of the Report "Occupy PARIS the 4th of November 2011" by http://www.occuponsladefense.net /
°1 _ _ _ _ IN ENGLISH
The movement "Démocratie Réelle Paris", "Indignés de la Bastille", "Uncut France et Occupy Paris", et les "Pas de Noms" had announced that on the 4th of November in Paris, we, the Indigné-e-s ( “occupiers” ) will occupy the La Défense secteur.
The place had been selected as the symbol of financial oligarchy and because of its localization between Paris and its suburbs. Occupy la Défense was symbolically to take back the control on the finance for an equitable, durable and fraternal world, of sharing, of justice, of peace and of blossoming for all.
The meeting was fixed at 17 hours, as of 16 hours 45, 8 vans of the gendarmerie and 5 trucks of police force waited already on the spot forming a " committee of reception ". The medias also were there: since May 2011, one had not seen as many cameras on an action of Indigné-e-s in Paris.
At 17h, some “occupiers” are already on the spot. Quickly a reception stand is installed to inform the new comers and the curious. Little by little, people start to arrive, and, towards 18h, a hundred people are organized as a popular Assembly.
A group of “occupiers” presented themselves at the speaking place; they announce their intention to camp. Some tents are deployed on the spot. They remain in place only 5 minutes... The police force snatch them and confiscate them as soon as they are set up.
Following this police intervention (who had forgotten to ask for his turn of speech) the Indigné-e-s, far from panicking, continue the progress of their assembly during which they decide to remain camping this very night at "La Défense". Having taken this decision, ten tents are installed at the bottom of the Arch de la Défense. Many more people arrive starting from 19h30 and, from a few hundreds one passes to a little more than one thousand persons on the place with still a score of tents put up.
Around 21h, while the police force starts to move again, the participants at the speaking place of the Assembly General, recall to the assistants their rights with respect to the police force in particular the three summations before a charge and reinsist on the nonviolence instructions.
Twenty minutes later, the police force begin to line up.
The first charge takes place at 21h, nine others will follow. The charges are violent, with pushes, blows of blackjacts, scuffles with blows of police-shields...
Gradually the police force, under the hootings and the flashs, snatch, destroy the tents in a grotesque choreography of " one step forward, one step back, one step forward, one step back"...
A 23h, the lighting under the Arch are switched off, Indigné-e-s sing Happy Birthday, and 200 people approximately, sitting, continue to share, in good mood.
However the police deployment will lead to two wounded transported to the hospital, one of which is a 21 year old young man in a serious state. At the time of the redation of this official statement the two wounded ones were being cared for.
Towards 00h30, another police charge. Once the calms returned, far from being discouraged, the Indigné-e-s announce: APPOINTMENT TOMORROW the 5th of NOVEMBER 5 the OCCUPANCY CONTINUES!
02h00, last police charge against the 50 unyeilding: one snatches their survival blankets, confiscate their food, but these Indigné-e-s are really not giving up and they decide to remain on the spot.
In Paris November 5 2011, 05h00
http://www.occuponsladefense.net /
°2 _ _ _ _ IN FRENCH
Le mouvement Démocratie Réelle Paris, Indignés de la Bastille, Uncut France et Occupy Paris, et les Pas de Noms l´avaient annoncé : » le 4 novembre à Paris, nous, les Indigné-e-s nous occuperons la Défense ».
Le lieu avait été choisi en tant que symbole de l´oligarchie financière et du fait de sa localisation entre Paris et sa banlieue. Occuper la Défense c´était symboliquement reprendre le pouvoir sur la finance pour un monde équitable, durable et fraternel, de partage, de justice, de paix et d’épanouissement pour tous.
Le rendez-vous était fixé à 17 heures, dès 16 heures 45, 8 fourgons de la gendarmerie et 5 camions de police attendaient déjà sur place formant un « comité d´accueil ». Les médias aussi étaient au rendez-vous : depuis Mai 2011, on n´avait pas vu autant de caméras sur une action des Indigné-e-s à Paris.
17h, des Indigné-es sont déjà sur place. Rapidement un stand d’accueil est installé pour informer les nouveaux venus et les curieux. Peu à peu, les gens commencent à arriver, et, vers 18h, une centaine de personnes s’organisent en Assemblée populaire.
Un groupe d’Indigné-e-s se présente à la tribune ; ils annoncent leur intention de camper. Des tentes sont déployées sur place. Elles ne restent en place que 5 minutes… La police les arrachent et les confisquent aussitôt montées.
Suite à cette intervention de la police (qui avait oublié de demander son tour de parole) les Indigné-e-s, loin de s’affoler, poursuivent le déroulement de leur assemblée durant laquelle ils décident de rester camper la nuit même à la Défense. Au vu de cette décision, une dizaine de tentes sont installées au pied de l´Arche de la Défense. Beaucoup de gens arrivent à partir de 19h30 et, de quelques centaines on passe à un peu plus d´un millier de personnes sur la place avec encore une vingtaine de tentes dressées.
Aux alentours de 21h, alors que les forces de police commencent visiblement à se mobiliser à nouveau, les participants de la tribune de l´AG rappellent aux assistants leurs droits vis-à-vis de la police notamment les trois sommations avant une charge et réinsistent sur les consignes de non violence.
Vingt minutes plus tard, les forces de police se mettent en mouvement.
La première charge a lieu à 21 heures, neuf autres suivront. Les charges sont violentes, avec poussées, coups de matraques, bousculades à coups de bouclier…
Progressivement les forces de l´ordre, sous les huées et les flashs, arrachent, détruisent les tentes dans une grotesque chorégraphie de « on avance, on recule, on avance, on recule »…
A 23 heures, l´éclairage sous l´Arche s’éteint, les Indigné-e-s chantent Joyeux Anniversaire, et 200 personnes environ, assises, continuent à partager, dans la bonne humeur.
Toutefois le déploiement des forces de l’ordre aboutira à deux blessés transportés à l´hôpital dont un jeune homme de 21 ans dans un état grave. Au moment de la rédation de ce communiqué les deux blessés ont été pris en charge.
Vers minuit et demi, dernière tentative de « charge » de la police. Une fois le calme revenu, loin d´être découragés, les Indigné-e-s annoncent: RENDEZ-VOUS DEMAIN 5 NOVEMBRE À 14H #OCCUPYDEFENSE CONTINUE !
2h00, dernière charge des forces de l´ordre contre 50 irréductibles : on leur arrache leurs couvertures de survie, confisquent leur nourriture, mais ce sont des Indigné-e-s vraiment pas résigné-e-s et ils décident de rester sur place.
A Paris 5 Novembre 2011, 05h00
http://www.occuponsladefense.net/
The French INDIGNES what courage and exemple for us all.
In France the authorities reluctantly let the INDIGNES camp in the heart ofthe center of l'oligarchy in the rain, in the cold. But without tents, without tarpaulins, without blankets, with NOTHING.
See the article in French below ( °1, sorry for the moment it has not translated into English.)
°1 _ _ _ _ source : http://www.defense-92.fr/lesnewsdeladefense.html
06 novembre 2011
Les Indignés passent leur première nuit à La Défense
Pour ce deuxième jour d'occupation les Indignés étaient nettement moins nombreux que le premier jour, vendredi. Après la confiscation par les CRS et gendarmes mobiles de la trentaine de tentes vendredi vers 21h15, une petite quarantaine d'irréductibles ont dormi sur le parvis toute la nuit sous la pluie sans abri . Sur Twitter, une personne déclarait cette nuit que les forces de l'ordre avaient également pris aux campeurs des bâches et couvertures de survie. Le samedi 5 novembre 2011 pour la deuxième journée, quelques cent protestataires ont rejoint dans l'après-midi la quarantaine de campeurs, à l'appel d'un nouveau rendez-vous donné à 14h toujours devant la Grande Arche. De nombreux badaux venus faire leurs courses aux Quatre Temps et au CNIT, venaient observer le mouvement.
Toujours très nombreuses les forces de l'ordre gardent à l'œil les Indignés. Des barrages filtrants situés sur le haut du parvis fouillaient systématiquement les personnes pénétrant dans la zone avec des sacs interdisant également toutes tentes. Objectif : Décourager les Indignés sur place et ceux qui les rejoignent. La journée a été calme et aucun incident ne s'est produit contrairement à la veille; certains manifestants discutaient même avec des gendarmes et policiers.
Les Indignés réunis ont débattu –surtout entre gens convaincus- une grande partie de l'après-midi en formant des "groupes de travail" sur différents sujets comme le capitalisme, la dette, l'austérité,... Vers 1h du matin , dimanche une centaine d'Indignés étaient encore sur la place, et pour certains bien décidés à ne pas quitter le parvis pour une deuxième nuit à la belle étoile.
Aucune évacuation du campement précaire n'a été ordonnée; les Indignés de La Défense n'ont pour l'heure aucune protection contre les intempéries et sont équipés de quelques couvertures et d' alimentation. Aucune précipitation n'est prévue pour la semaine, mais le froid pourrait contraindre certains à abandonner le terrain malgré leur déclaration de vouloir rester jusqu'à ce que que le système change...
Du côté de la police, pas question de laisser le terrain libre; une forte présence policière restera sur place jusqu'à ce que le mouvement se termine." Le but est de ne laisser aucun campement s'installer sur le parvis, car une fois en place il est encore plus dur de déloger les Indignés", explique un policier.
Report "Occupy PARIS " Sunday 6th november 2011
Report "Occupy PARIS " Sunday 6th november 2011 source : http://www.onirik.net/spip.php?article13039
Sans titre
Le mouvement des Indignés, qui a pris naissance en Espagne le 15 mai 2011, s’est propagé à travers le Monde et aussi en France. L’action Occupons la Défense se fait écho à ce mouvement et s’inscrit dans la continuité de Occupy Wall Street.
Dimanche 6 novembre, ils n’étaient qu’une centaine à
braver le froid et la présence des forces de l’ordre. Le froid et la
pluie sont d’ailleurs les meilleurs alliés des policiers et des
gendarmes comme en témoignait un des Indignés sur place : ils
n’interviennent que lorsqu’une tente se dresse. Vendredi soir le ménage a
ainsi été fait, visiblement sans douceur aucune.
Aujourd’hui encore dès qu’une tente est apparue, la
gendarmerie mobile s’est empressée d’intervenir avec force et
détermination mais peu de brutalités. Un indigné n’eut pas de réponse du
gendarme à qui il demandait vers qui se tourner quand ceux supposés
protéger la population volaient les biens d’autrui.
La bonne réponse est que les forces de l’ordre ne sont
pas là pour protéger la population mais l’Etat. Léon de Mattis l’ayant
très bien expliqué dans une interview.
Quand on demande aux personnes présentes quelles sont
leurs revendications, difficile d’obtenir des points précis. Seul règne
le sentiment d’injustice et de mal-être. Sentiment renforcé par le fait
que les hommes politiques censés représenter le peuple ne tiennent pas
compte des désirs des électeurs ni même de leur vote : le référendum sur
la constitution européenne étant un bel exemple.
Mais il serait faux de dire qu’il n’y a pas des lignes
directrices claires. Annulation de la dette mondiale, changement des
règles de création monétaire, démocratie participative sont des enjeux
et des revendications bien précis. Le mouvement s’organise peu à peu et
il est manifeste qu’avant les élections le discours sera bien rôdé.
La démocratie participative se veut justement à l’oeuvre
dans ce mouvement et même si cela engendre des lenteurs, des problèmes
de coordination avec d’autres associations, il s’agit là d’un creuset
intéressant qui montre qu’une action collective et coordonnée est
possible en laissant les gens s’exprimer.
A noter aussi un point que nos dirigeants semblent
négliger. Les nouvelles technologies sont parfaitement maîtrisées par
ces Indignés. Ainsi les différentes interventions, assemblée générale
côté Indignés, comme le démontage de tente du côté policier, furent
dûment retransmises en direct sur le site web. Toute utilisation abusive
de la force, voulue ou non, risquera de déboucher sur une indignation
massive et immédiate. Les conséquences ne sont pas à négliger.
Ne pas écouter ce que ces personnes demandent serait donc la pire chose à faire. Et au delà de l’écoute, trouver des solutions.
Occupons la Défense
Portfolio
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Les gendarmes récupèrent une tente (682.1 ko)
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Another report on Occupy"LA DEFENSE"the Sunday 6th november 2011
source : http://www.francesoir.fr/actualite/societe/occupy-defense-ou-sont-indignes-francais-154002.html
Sans titre
L'euro en crise
Publié le 6 novembre 2011 à 16h13
Occupy la Défense : Où sont les "Indignés" français ?
Une quarantaine de personnes seulement ont passé la nuit de samedi à dimanche dans le quartier d'affaires de la Défense.
On est loin des chiffres espagnols ou des images new-yorkaises. Paris, la Défense. Quelques « Indignés »
sont là, observés par les forces de l'ordre. 250 personnes étaient
réunis samedi, en début de soirée. Une quarantaine d'entre elles ont
passé la nuit – la deuxième – sur le parvis, au pied de la Grande Arche.
Huit véhicules de gendarmerie étaient garés, non loin. Des chiffres
ridiculement bas comparés à ceux du reste de l'Europe et des États-Unis
où l'on est est pourtant guère prompt à battre le pavé. « La nuit a été calme et heureusement, il n'a pas plu », a confié à l'AFP Jean-Marie, 31 ans, l'un des quarante manifestants.
Le constat est interpellant. Pourquoi la France est-elle l'un des seuls pays d'Europe où le mouvement des « Indignés »
ne prend pas. La situation n'est pourtant pas meilleur dans l'Hexagone
que dans les autres contrées de l'Union. Et le Français aiment prendre
la rue et manifester son mécontentement. Las, le mouvement ne se diffuse
pas au pays des Lumières. Occuper la Défense comme d'autre occupent
Madrid ou Wall Street, pour « que cesse l'austérité, pour que vive la démocratie réelle et construire un autre monde », n'intéresse pas les foules françaises.
Les forces policières n'ont pas tardé à réagir. À peine les « Indignés » tentaient-ils de s'installer que les CRS les délogeaient. Deux individus ont été blessés
dans la nuit de vendredi à samedi. Un jeune homme de 21 ans s'est
blessé aux cervicales à la suite d'une chute. Un autre a été « légèrement incommodé par l'éclatement accidentel d'un aérosol lacrymogène » a précisé la préfecture des Hauts-de-Seine.
Par
Actu France-Soir
The French "Indignés" pass a third night occupying "La Défense"
source : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20111106.OBS3940/les-indignes-prets-a-passer-une-troisieme-nuit-a-la-defense.html
Sans titre
Les indignés prêts à passer une troisième nuit à la Défense
Publié le 06-11-11 à 15:46 Modifié à 21:31 par Le Nouvel Observateur avec AFP
1 réaction
Ils étaient 150 présents sur place, dimanche soir.
Les Indignés français sont réunis à la Défense depuis vendredi. (c) Sipa
Près de 150 indignés étaient rassemblés dimanche soir dans le
quartier d'affaires de la Défense, près de Paris, avec l'intention pour
certains d'y passer une nouvelle nuit.
Les manifestants se trouvaient au pied de la Grande Arche de la
Défense autour d'un campement constitué de sacs de couchage, de quelques
cartons, avec en son milieu un drapeau blanc sur lequel on pouvait lire
"Occupons la Défense, Indignons-nous!".
Certains devisaient pendant que d'autres participaient à un débat.
"On a l'intention de rester cette nuit", a affirmé Jean-Jacques
Zimermann, un enseignant de 53 ans.
Parmi les manifestants, certains n'étaient en revanche pas sûrs de
rester. "J'ai passé les deux dernières nuits ici. Ce soir, je compte
rester au moins jusqu'à minuit mais demain je travaille", a affirmé
Rudy, un habitant des Hauts-de-Seine âgé de 29 ans.
Certains indignés ont affirmé que la police leur avait intimé l'ordre
d'avoir quitté les lieux d'ici lundi 7h00 du matin, une information non
confirmée.
Les indignés ont entamé leur action à la Défense vendredi soir et certains s'apprêtaient à y passer leur troisième nuit.
Près de quarante indignés avaient passé la nuit du samedi 5 au
dimanche 6 novembre dans le quartier d'affaires de la Défense, près de
Paris, après y avoir pour certains déjà dormi la veille.
Vers 9h30, au pied de la Grande Arche de la Défense, des manifestants
étaient encore emmitouflés dans des sacs de couchage pendant que
d'autres devisaient avec des badauds, sous les yeux de quelques membres
des forces de l'ordre.
A quelques mètres de là, huit véhicules de gendarmerie étaient
parqués et dans un bistrot situé à proximité, des gendarmes mobiles
prenaient un café.
Les traits tirés, Jean-Marie, 31 ans, expliquait avoir "passé la
nuit" près du monument du quartier d'affaires. "La nuit a été calme et
heureusement, il n'a pas plu", expliquait-t-il, en précisant qu'un
nouveau rassemblement était prévu à 15 h.
250 personnes rassemblées samedi
Samedi, les manifestants s'étaient rassemblés en début d'après-midi à
l'appel des mouvements Démocratie réelle Paris, Indignés de la
Bastille, Uncut France, Occupy Paris et les Pas de Noms.
Vers 19h30, ils étaient environ 250 sur place, certains chantant et
dansant pendant que d'autres participaient à un débat. Dans la nuit de
vendredi à samedi, lors de la première action des indignés à la Défense,
deux manifestants avaient été légèrement blessés.
Les organisateurs avaient appelé à l'occupation de la Défense "pour
que cesse l'austérité, pour que vive la démocratie réelle et construire
un autre monde".
Dans la nuit de vendredi à samedi, deux manifestants ont été
légèrement blessés lors d'un premier rassemblement d'indignés dans le
quartier d'affaires de la Défense, où une quinzaine de personnes ont
passé la nuit.
Le Nouvel Observateur - AFP
YES they can ! They are still there occupying LA DEFENSE.Bravo
YES they can ! They are still there occupying LA DEFENSE. Bravo the guys because for the moment you have not the support like in America.
see http://www.humanite.fr/politique/carnet-de-bord-dun-indigne-de-la-defense-483375 (annexe °1)
Hopping that
http://www.reopen911.info/
will put up their 911 mobile expo
http://forum.reopen911.info/p263191-aujourd-hui-20-24-13.html
Yours
John
°1 _ _ _ _ source http://www.humanite.fr/politique/carnet-de-bord-dun-indigne-de-la-defense-483375
Sans titre
Les Indignés de la Défense
Politique -

le 9 Novembre 2011
"Je resterai, coûte que coûte": carnet de bord d'un Indigné de la Défense
paris,
La Défense,
Indignés,
france,
Europe sociale,
austérité,
Les Indignés s'apprêtent ce mercredi soir à vivre leur
sixième nuit sur le parvis de la Défense avec toujours la même idée:
occuper le quartier d'affaire parisien pour se réapproprier l'espace
public et les lieux de décision.La nuit précédente a été mouvementée,
avec une nouvelle charge de CRS pour enlever les bâches qui servaient à
s'abriter du froid et de la pluie. Seules les couvertures de survie
sont acceptées. Et encore...
"Mais on est toujours là. On occupe la place publique. On met en
oeuvre la démocratie sur le terrain", explique DjiDji. DjiDji,
justement, pseudo d'un indigné convaincu, nous livre son carnet de bord
de cinq nuits de lutte avec un grand sourire: "On nous dit que notre
mouvement a du mal à s'étoffer. mais pour moi, on a déjà gagné. Avant
d'arriver à la Défense vendredi dernier, nous n'étions même pas sûrs de
pouvoir tenir quatre secondes sur le parvis de la Défense. Cinq jours
plus tard, nous sommes toujours là. On y est . On y reste." (suivez en direct et en streaming les Indignés sur le parvis de La Défense)
16 heures 30. J’arrive sur le site de la Défense,
inquiet. Il n’y a pas beaucoup de monde, mais j’y crois quand même.
Tiens, du bleu, des camions et des tortues ninja : normal, on a
l’habitude. Pourvu qu’ils ne nous dégagent pas trop vite. Je réponds à
quelques interviews, diable, je n’ai jamais vu autant de médias sur le
mouvement.
18 heures. Waouuuuh, on est pas loin de mille. On
essaie de mettre en place une Assemblée Populaire. On me tend un
mégaphone. Je n’ai pas envie de me retrouver une fois de plus
modérateur. Il ne faut pas être trop visible sur ce mouvement
horizontal, sinon on subit des attaques verbales et des procès
d’intention. J’appelle à volontaires pour modérer l’assemblée, des
facilitateurs, des preneurs de tour de parole, des scripts et
chronométreurs de temps de parole. Je rame un peu, dur de trouver des
volontaires. Tant pis, je vais modérer, pas le choix. La tribune se
constitue petit à petit. L’assemblée démarre tant bien que mal dans
l’improvisation totale. On a un mégaphone, pas encore de sono. Plusieurs
personnes interviennent, on laisse tomber le tour de parole car les
gens ne s’inscrivent pas. Mais il y a toujours quelqu’un pour parler, en
live, de l’économie, du système financier, de l’absence de rêve porté
par les politiques. Money, money, dette, austérité : on en a marre de
cette injustice et de cette vie sans rêve, sans joie, sans chaleur, sans
humanité. Des potes arrivent. Je saute sur l’occasion pour leur
proposer de me remplacer dans la modération. Et hop, merci ! je remets
le mégaphone à Marc.
Des tentes commencent à se déployer, contre l’ordre donné par la police de ne pas camper.
La nuit tombe. Les tentes se multiplient. Je ne
sais plus l’heure, les tours et l’arche sont illuminées. Il paraît
pourtant qu’il faut faire des économies d’énergie et rembourser une
dette. Mais cela ne doit concerner que le peuple, la finance et le
business se foutent de l’écologie et de l’économie comme de la première
pluie. Ces gens contre lesquels on s’insurge sont des malades, des
menteurs et des criminels.
Mais le spectacle est beau tout de même ; c’est surréaliste de se
retrouver face à ces temples du néolibéralisme, fait de métal et de
verre avec des formes crayonnées par des architectes excités par la
folie des grandeurs. On aimerait dérober l’immense tente décorant
l’intérieur de l’arche et habiter dedans.
Il y a des dizaines de tentes et la police s’agite. On voit les
talkies-walkies aux oreilles des hiérarchiques et des RG. Les CRS se
positionnent, les casques passent de la hanche au « chef », les
boucliers plastiques se multiplient. On se concerte sur l’attitude à
tenir. Protéger les tentes, même si on sait qu’on ne tiendra pas
longtemps. Et surtout, ne pas être violent, ne pas insulter, être
irréprochables. Les français finiront par comprendre qui nous sommes et
à quel point nos dirigeants sont méprisables.
On se positionne entre, autour et dans les tentes pour préserver la
place. Je m’étonne, je n’ai pas peur. C’est beau, c’est grand, notre
pied de nez à ce quartier d’affaire(s). J’ai l’impression d’être au
cinéma, du grand, en 6D ! Bleu métal, brumes et lumières, rangées de
vitres illuminées sur les étages des tours et les couleurs kitch, genre
seventies des Quatre Temps. Yellow Submarine, Lucy in the sky, Ziggy
Stardust.
On se met en posture de résistance pacifique : jambes enchevêtrées,
mains croisées sous les genoux. Ma voisine flippe carrément. Je fais
l’idiot, la fait rire, lui fait faire des respirations ventrales, lui
suggère de regarder ça comme si c’était un film. Elle se détend. Elle
s’appelle Leila, belle comme la nuit. Baoom, ça charge velu ! Les CRS
foncent sur nous et plongent violemment leur bouclier sur nous pour
nous repousser et créer une brèche. Ils s’engouffrent dedans pour
attraper les tentes. C’est violent, brutal. Des petits coups de vice
par ci, un coup de gaz lacrymo par là ; j’en vois même qui semblent
s’amuser à nous violenter. Tristes tropiques… Ils chargent sans cesse
et sans cesse jusqu’à nous voler toutes nos tentes, la plupart
détruites. Puis ils nous piquent le caddie avec les bouteilles d’eau et
les vivres. Ils s’acharnent ensuite sur les bâches et les couvertures
de survie. Je suis scandalisé. Nos pouvoirs sont indignes, mesquins,
minables. Ca pue le fascisme, la misanthropie. Cassez-vous pauvres…
La pluie s’est mise de la partie. On n’a pas de bol, le Bon Dieu
serait-il du côté des néo-colonialistes ? Willy Brandt aurait dit :
« J’adore l’idée de Dieu mais je déteste son personnel au sol ». Moi,
je n’aime plus l’idée de Dieu mais j’aime son équipe d’indigné-e-s au
sol… On essaie de gagner les marches hautes de l’arche pour se protéger
de la pluie mais un cordon de CRS nous repousse. Ils nous laissent les
marches qui reçoivent la pluie, pas celles qui sont sèches. On sent
qu’ils veulent nous humilier, nous user.
Je ressens l’inverse, un parfum de scandale qui emplit mes artères.
J’en fait une affaire personnelle, je resterai coûte que coûte. S’ils
veulent me déloger, alors il faudra qu’ils aillent jusqu’au bout. J’ai
l’impression de n’avoir plus rien à perdre. Un copain leur crie : « On
se bat pour vos enfants. Vous ne comprenez rien. On est fiers de ce
qu’on fait ! ». J’ai envie de l’embrasser. Puis je m’aperçois qu’on
ressent tous la même chose. On ne lâchera rien !
La nuit passe, la pluie reste, s’amplifie. Je suis trempé, l’eau
pénètre par le cou sous les vêtements. On chante, on crie, on marche.
La police n’arrête pas de faire des rondes au beau milieu de notre
réunion de fortune ; on ne peut plus parler de campement, mais on ne
décampe pas. J’ai deux duvets et un tapis de sol attachés à mon sac à
dos. Tout d’un coup un CRS veut s’en emparer. Je tiens mon sac
fermement et refuse de le lui donner. Je lui dis qu’il n’a pas le
droit, que ce sont mes affaires personnelles, que c’est du vol. Une
journaliste arrive caméra-torche au poing. Le CRS renonce et s’en va.
On passera toute la nuit sous l’eau. Je ne dormirai pas une seule
seconde mais ne sent plus la fatigue, ni le froid, ni l’humidité. Je ne
peux plus fumer, trop trempé, même le briquet ne fait plus de flamme.
Mais nos ressources sont immenses. C’est une mini-guerre, nos repères
intérieurs changent. Nos portables n’arrêtent plus de recevoir des
sms : « Tenez-bon », « On est avec vous », « Demain je viens avec du
café », « On est fiers de vous ». C’est idiot mais on se sent brave, un
peu comme des héros. Ca nous aide à tenir.
Les flics aussi sont trempés, à rester sous la flotte à nous
surveiller. Même eux sont maltraités par leurs donneurs d’ordres. Vers
5h du mat, je vais les voir : « On se fait chier tous à faire les cons
ici, vous trouvez pas ? Et si on faisait un match de foot, les Indignés
contre la police ? ». Des sourires en réponses. Mais ils obéissent aux
ordres. Pas bouger.
Le petit matin débarque discrètement, entre des vagues de brumes.
On a tenu, la relève arrive. On a gagné une bataille, pas encore la
guerre. La pluie a cessé, une autre prend le relais : une pluie de
petits déjeuner !!! Un thermos, puis un autre, des croissants, des
pains au chocolat. Merveilleux petit déjeuner ! On s’embourgeoise à
nouveau, Youpie !!!
Je me dis que je vais maintenant rentrer chez moi, prendre un bain
(pas une douche, la douche, ça suffit) et dormir une ou deux heures.
Mais je n’arrive pas à partir, je me sens ici chez moi. « Pas moyen
bouger », on n’a pas envie de se séparer. On se le dit en riant, on
ressent tous la même chose. Les liens d’amitié qui se tissent sur ce
mouvement sont jubilatoires. Ceux qui ne savent pas ce que signifie le
lien social n’ont qu’à venir avec nous, ils en feront l’expérience
directe ; ça dépasse les concepts. « L’essentiel est invisible avec les
yeux, on ne voit bien qu’avec le cœur ».
Les interviews ne cessent : Direct Matin, 20 mn, Le parisien, papier
et web, France 3, des alternatifs, des médias internet, l’AFP,
Reuter... et même un média iranien. J’ai l’impression d’être une star,
au beau milieu d’un festival. Calme-toi fils, ce n’est rien qu’une
illusion momentanée. Et puis ne te laisse pas corrompre par ton ego. Ce
mouvement est pur, tu ne vas pas te laisser griser par les caméras et
les micros… Je sens comme il est aisé de se laisser corrompre et la
discipline intérieure de fer qu’exige la pureté des idéaux. Mon amour
de ce mouvement me ramène à l’humilité. J’adore faire le cabot, mais
que cela reste un jeu.
Au bout de quelques heures, je suis presque sec. Je n’arrête pas de
marcher et n’arrive pas à me concentrer sur ce qui se dit en AG. Je ne
fais qu’une chose, rester sur place, point-barre. Les heures tournent.
Vers 22h, épuisé, je retourne chez moi, passer la nuit sous la couette,
me disant que je reviendrai le lendemain soir.
10 heures. Un appel me réveille. C’est l’AFP qui
veut des nouvelles. Du coup, je mets le turbo, prépare deux thermos de
café, vais acheter du chocolat, des jus de fruits, des fruits secs et
des biscuits nutritifs, des barres chocolatées. Et hop ! Je file à La
Défense. RAS. La police est toujours là. Je parlerai beaucoup avec eux.
Chez certains, on sent qu’ils sont mal à l’aise, ressentent de la
sympathie pour ce mouvement et vivent mal les ordres qu’on leur donne.
Je n’aimerais pas être à leur place.
On écrit des panneaux, on joue de la musique, on communique vers la
presse et les copains et copines du mouvement. Arrive le soir, je
décide de rester.
Vers minuit. Il fait froid, force de rester sur
place. Je discute avec une fille, « G », elle est rigolote, on se marre
bien. Très naturellement, on s’installe ensemble sur des cartons. On
nous donne des vêtements, une couverture, un duvet. J’ai un gant à la
main droite. Eva a l’autre gant. Je voulais lui passer les deux mais on
a du négocier… G et moi s’allongeons sous la nuit non étoilée
entourant les gratte-ciel. On parle, de tout, de n’importe quoi. On dit
surtout n’importe quoi. On se vanne. Je tourne ma tête vers elle. Elle
regarde le ciel. Je la trouve belle. Plus belle en cette circonstance.
Je sens la chaleur de son corps. On se réchauffe mutuellement, avec
délicatesse. C’est que je me retiens. J’ai envie de la prendre dans mes
bras, de l’embrasser. Mais je risquerai de gâcher un moment subtil et
fragile comme le cristal. Et puis je n’ai jamais été patron du FMI ni
dé-puté, je ne sais pas faire sans consentement. Et puis j’ai déjà une
copine, c’est quoi cette histoire ?! Ca tient à rien.
Le lendemain matin. Je vais vider ma vessie près
d’un parterre de fleur. Je cueille de jolis boutons de rose. Je lui
offre. Quelques minutes après, je vois les fleurs plantées dans une
boîte de céréales : mon cœur se serre un instant, j’ai bien fait de ne
pas tenter quelque chose… Laisse tomber vieux, le moment n’est pas aux
galanteries.
Midi. Je n’ai plus de voix et la fièvre monte. Je n’en peux plus. Il faut que je gère mes forces. Je décide de rentrer.
J’essaierais de faire la sieste mais les médias n’arrêtent pas
d’appeler ou d’envoyer des sms. Je n’arrive pas à travailler.
Finalement je m’endors d’un bon « sommeil de boue », merci Robert
Desnos.
À suivre…
Djidji
Posted 9th nov 2011:By love+non violence the people are winning
Posted the 9th nov 2011 : By love and non violence the people are winning over the state violence.
Who has a bit of time to translate what is happening in France ?
source : http://www.occuponsladefense.net/2011/11/video-occupy-la-defense-jour5-lassaut-pour-une-bache/
Vidéo: Occupy la défense -Jour5 – L’assaut pour une bâche
Tout ça pour une bâche qui servait à protéger quelques personnes
qui écrivaient des textes. Un ami a été évacué par les pompiers suite à
la charge, on espère qu’il va bien, on attend de ses nouvelles et on
vous tient au courant !
Occupy la défense-Jour5-L’assaut pour une bâche from Julien Marie on Vimeo.e ses nouvelles et on vous tient au courant !
Occupy la défense-Jour5-L’assaut pour une bâche from Julien Marie on Vimeo.
Occupy LA DEFENSE + Occupy the London Stock Exchange a beginning
On the French national television CANAL +( ~19h45 ,French time) we have just seen video of the British police stopping all attempts of an occupation of the London Stock Exchange.Exacly the same situation as in Paris.
It seems that the authorities are worried that the idea to occupy certain "Wall Street" places could become contagious. Will be back on this when I see the news replay tomorrow. However found the information below in annexe °1 at the guardian
http://www.guardian.co.uk/uk/2011/oct/17/occupy-london-protest-camp-grows
For the moment the French are holding out !
Yours
John
°1 _ _ _ _ source http://www.guardian.co.uk/uk/2011/oct/17/occupy-london-protest-camp-grows
About 150 tents – and various makeshift tarpaulin shelters – remain outside St Paul's Cathedral Link to this video
The protest camp against the extremes of global capitalism in London's financial district is giving every sign of preparing to become a permanent fixture, with activists organising mobile kitchens and toilet blocks, and seeking to maintain good relations with officials at St Paul's cathedral, in whose shadow they have pitched their tents.
Those involved with the Occupy the London Stock Exchange movement, which set up over the weekend, say they have no definite long-term plans, not least because decisions are made day by day through mass votes. But the group aims to mimic the Occupy Wall Street protest that, in part, inspired it and that has spent several weeks based in New York's banking and stockbroking centre.
The London group had intended to occupy Paternoster Square, the privately owned business development that houses the stock exchange headquarters, as well as the UK base for Goldman Sachs, on Saturday. However, police sealed off the square when protesters first massed and they instead took over a section of paved and cobbled ground in the western lee of St Paul's, part of which is owned by the church and part by the Corporation of London, which administers the City district.
By Monday about 200 tents were based there, as well as an increasingly intricate series of tarpaulin-covered structures to house necessities such as food, recycling and rubbish, and facilitate relations with the media. At a meeting on Monday afternoon activists said they were in talks with a marquee company over donations of bigger, more permanent structures, allowing them to set up a "visitor centre" and an "outreach group" to spread the message via local schools and businesses.
A "Freedom University" library tent, complete with a shelf of books, had sprung up. There were even semi-official Occupy London T-shirts on sale, with profits redirected to the cause.
There is a big incentive to remain until 9 November at least, as that is the date for a major march organised by the National Campaign Against Fees and Cuts, which has been routed into the City rather than towards parliament to meet up with the occupation.
"How long will we stay? Well, that's the million dollar question, isn't it?" said Lucy Johnson, 33, a freelance arts education worker. "It's hard to occupy the middle of a city, especially in the winter. But I hope we'll stay long enough to get our message across."
That message, spelled out in a nine-point manifesto on the group's website, calls the current financial system "unsustainable … undemocratic and unjust" and demands better regulation as well as a halt to government cuts.
While the language of the placards festooned across the camp occasionally sounds aggressive, with its talk of crisis and revolution, the activists are at pains to be welcoming and, in particular, not to alienate their ecclesiastical hosts. Noisy meetings have been rescheduled to avoid clashing with church services, with participants issuing self-imposed bans on taping posters to the cathedral walls – it could damage the stone – or loitering on the main steps lest they impede worshippers or tour groups.
The cathedral's message has been mixed. On Saturday its canon chancellor, the Rev Dr Giles Fraser, delighted protesters by saying he supported the right of the "good natured" crowd to remain. There later followed a more cautious official statement warning of the "various challenges" involved when a global tourist attraction gains such chaotic new neighbours.
A spokesman for St Paul's said Faser and others had since held "very positive and friendly" discussions with protesters, but he could not say how long the camp might be allowed to remain. "St Paul's fulfils many different roles in the community, and it's ultimately not a decision just for us," he said.
The co-operative spirit has even extended to City police, who said they were content to maintain a low-profile presence, given the lack of any significant disorder. When officers began fencing in the site on Sunday night they were persuaded to allow campers to chalk out a line beyond which tents should not be pitched to ensure walkways were not blocked, an agreement that held.
Concerns that the first working day of the protest could cause tensions between campers and finance staff on their way to work proved unfounded. There were a few vigorous, if polite, debates, but for the most part the City workers who came to look were the ones less antipathetic to the camp's aims.
"I've got quite a lot of sympathy for their message," said Alessio, 41, an investment banker, who like most workers preferred not to give his full name. "Most of my colleagues take a very different view – jokes about people not washing. I don't really challenge them. It wouldn't change anyone's mind, and I don't want to lose my job and end up sleeping in a tent myself."
Robert, a 26-year-old currency broker, was even more sympathetic. "I went on marches as a student and I feel I've got more in common with these people than a lot of colleagues, but that's just the way my life has gone."
For some, the charm offensive was a bit too much. "I was just offered a hug," said a male investment banker on his way to work. "I thought about it, but he was a man and he'd spent a couple of nights in a tent, and I've just had a shower, so I decided maybe not."
Landmark action
More tourists and worshippers than City workers are likely to walk by the tents pitched outside St Paul's, the nearest the activists from the Occupy the London Stock Exchange group could get to the stock exchange itself, and potentially raising questions about whether the protesters are in the right place.
The cathedral is not usually associated with London's financial district, and defining the "City" is not easy. Once it was more simple: the square mile – literally – that formed the boundaries of the Corporation of London, the local authority. But now it could as much mean Canary Wharf.
More obvious symbols of bankers' greed might be the steps outside the Royal Exchange, the imposing building outside Bank tube station, which would put protesters face to face with City workers – and possibly even the Bank of England governor, Sir Mervyn King, who works across the road. This is a "public highway".
But in many ways the protesters have made a clever choice. They are within a few minutes walk of the titans of capitalism, Goldman Sachs and Bank of America Merrill Lynch. They are also having an impact. One Goldman banker was offered a hug by the activists as he strode by yesterday morning. Jill Treanor
Occupy LA DEFENSE::When brigands are wearing brutality uniforms
When the brigands are wearing uniforms of brutality - Paris
Quand les brigands sont vêtus d'uniformes de brutalité - Paris
source : http://www.lepost.fr/article/2011/11/09/2634198_occupy-la-defense-pays-des-droits-de-l-homme-paris-quand-les-brigands-sont...
"Occupy LA DEFENSE":the "Indignés"make a call this 11th nov 2011
Source : http://www.facebook.com/plugins/likebox.php?channel=http%3A%2F%2Fstatic.ak.fbcdn.net%2Fconnect%2Fxd_proxy.php%3Fversion%3D...
Sans titre
Vidéo: Appel des indignés de la Défense au 11.11.11
LIVE:Occupation Défense à Paris–Jour 8! Friday 11 th nov 2011
source : http://actualutte.info/2011/11/04/live-occupation-de-la-defense-a-paris-3/
LIVE : Occupation de la Défense à Paris – Jour 8 !
Sans titre
LIVE : Occupation de la Défense à Paris – Jour 8 !
Soutenez la presse alternative !
Vendredi 4 novembre, les indignés
Parisiens ont débuté l’occupation de la Défense pour une durée
indéterminée ! Suivant l’exemple d’Occupy Wall Street, c’est donc le
quartier d’affaire qui est concerné. Dès les premières heures, une
violente répression s’est abattue sur le petit campement d’une 40 ène de
tentes. 1 blessé grave et plusieurs autres blessés suite aux 8 charges
policières. Les tentes, la nourriture, les bâches et les couvertures de
survie ont été saisies.. De plus, les lumières ont été éteintes.. Suivez
le direct, mise à jour régulière de cette page.
Vendredi 11 novembre – Jour 8 (ci dessous)
19h50 : Un petit coin vaisselle a été installé :
19h36 : Paris : beaucoup de monde, plusieurs groupes de travail, les passants viennent avec leurs enfants ! (twitter)
18h55 : Reprise de l’Assemblée.
18h08 : Danse de solidarité avec les Grecs.
18h00 : Itélé n’annonce que 200 personnes à la Défense, quelle honte !
17h46 : Un immense coeur sur les marches de la Défense :
17h32 : Séance de gymnastique sur les marches de la Défense :
17h25 : Besoin de ‘chaleur’ (humaine + matériel:
boissons chaudes, couvertures &vêtements) Merci à tou-te-s !
Soutien! On lâche rien !
16h53 : Ne nous regardez pas, rejoignez nous !
16h35 : »La police à confisqué les « dangereuses » palettes en bois, la cuisine à été refaite… en carton! (twitter)
16h25 : Envie de bouger ?
16h15 : Paris : La nouvelle cuisine de la Défense, cette fois on ne devrait pas mourir de fin !
15h55 : Paris : Au moins 500 personnes à la Défense :
15h45 : Paris : Poursuite de l’Assemblée Populaire à la Défense :
15h21 : Paris : Le point d’accueil du camp :
15h17 : N’hésitez pas à vous abonner au
journal Actualutte pour nous permettre d’exister. Tout notre travail
est bénévole. Le prochain numéro qui paraît mardi traitera de la
répression sur le mouvement depuis le 4 novembre.
15h00 :
14h50 : Début d’Assemblée Populaire :
14h46 : Des petits groupes de gens arrivent au camp à l’accueil, demandent ce qu’ils peuvent faire d’utile. (twitter)
14h42 : Un atelier pour les enfants à la Défense :
14h30 :
13h53 : Paris :
13h48 : Paris : »Un peuple, unis, ne sera jamais vaincu ! » raisonne maintenant sur la place de la Défense.
13h45 : 30 cars de CRS à la défense pret à agir contre les manifestants. Une nouvelle nuit de répression en perspective ?
13h40 : Paris : La marche atteint maintenant la Défense.
13h30 : Paris : La marche atteint l’esplanade.
13h25 : Besoins du campement : Besoins alimentaires:
eau, nourriture chaude, non périssable ou consommable sans
préparation. pharmacie, lessive, savon, brosse à dents, bâches
couvertures de survie, vêtements chauds…
13h20 : La marche Parisienne est repartie et passe devant la #BNP qui esquive 1,9 Milliards d’€ en 2010. Non à l’oligarchie qui nous gouverne.
12h45 : Paris : URGENT : La marche est bloquée au niveau de l’arc de triomphe par les forces de l’ordre.
12h42 : Paris : Le cortège dépasse maintenant les 500 personnes.
12h37 : Paris : Arrivée du cortège porte Maillot :
12h25 : Paris :
12h08 : Le cortège poursuit sa route :
11h55 : Une photo du cortège :
11h44 : Paris : La marche s’ébranle en direction de la Défense. Au même moment à la Défense :
11h38 :
11h25 : Plusieurs centaines de personnes ont commencé à affluer.
11h15 : Message de solidarité des indignés de Madrid :
9h30 : Paris : Les pancartes pour la manif ont été emportés avec les objets soient disant lourds et contencieux.
7h30 : Paris : Réveil en sursaut ce matin à la Défense, la police est intervenue pour déloger un partie du campement comme la cuisine.
Jeudi 10 novembre – Jour 7 (ci dessous)
23h05 : Paris : Photo du campement de la Défense à 23h, bonne ambiance. :
17h00 : Une photo du campement aujourd’hui :
1h45 : « Quel est le coût du dispositif police/CRS/RG d’#occupydefense ? A vue de nez, le budget annuel d’une petite école; Tout ça pour une bâche. »
1h00 : « Après une journée calme, de meilleures installations et la tenue de groupes de travail,#OccupyDefense craint une intervention policière. »
Mercredi 9 novembre – Jour 6 (ci dessous)
le 8 novembre aux alentours de 20h00
La charge des CRS contre les indignés de la défense…. Pour une bâche.
Occupy la défense-Jour5-L’assaut pour une bâche from Julien Marie on Vimeo.
Liste des besoins sur le camp.
Mardi 8 novembre – Jour 5 (ci dessous)
20h40 : Livraison de pizza sur le campement. Vous aussi internautes, n’hésitez pas à leur envoyer des pizzas.
19h48 : Le commissaire qui a demandé la charge
contre les baches dit « C’est votre faute. Il ny a pas de responsables
dans votre mouvement »
19h47 : « On vous appelle à nous rejoindre à #occupydefense. Il n´y a plus de charge mais on a besoin de relève et de monde. »
19h46 : »resistance ! » « resistance ! » crient les indignés sous la pluie après 5 jours !
19h45 : Les indignés font une chaîne pour les
stopper les crs. « Les occupants ont dû appeler eux-mêmes les pompiers,
et appellent leurs sympathisants à venir les soutenir. »
19h45 : Évacuation du blessé par les pompiers.
19h40 : Les véhicules de la police braquent leurs feux sur les occupants pour les aveugler.
19h35 : « les indignés crient à la police « libere toi » et des gens disent que les médias sont sur le point d´arriver. » (twitter)
19h25 : Une photo de la charge :
19h20 : Alors que les campeurs ont mis en place une
bâche, la police leur a demandé de la retirer, devant leur refus, elle
vient de charger le campement. Il y a un blessé selon les personnes sur
place.
10h : « Nuit humide pour nos campeurs! On a besoin de boissons chaudes, couvertures, duvets, chaleur. » (twitter)
0h10 : Les lumières de la Défense se sont éteintes
alors que débute le 5 ème jour d’occupation. Bonne nuit aux indignés et
courage à eux
Lundi 7 novembre – Jour 4 (ci dessous)
23h55 : Quelques photos pour terminer ce 4 ème jour d’occupation :
23h50 : Une procédure juridique s’établit pour défendre les droits du camp, avec un avocat. Toute assistance est bienvenue. (twitter)
21h45 : Une petite centaine de personne est encore présente à l’Assemblée.
20h45 : Message des campeurs :
20h20 : Gros débat sur le choix du lieux pour l’action du 11novembre . Rester à la défense ou mur de la paix ?
19h50 : Intervention de
l’ex sénateur d’Alaska Mike Gravel : « vous êtes à l’avant garde de la
transformation sociale. Persévérez, ça ne sera pas facile. C’est une
sorte de miracle «
19h40 : Début d’Assemblée Générale.
19h35 : « L’ex-sénateur de l’Alaska de passage à La Défense soutient le mouvement, qu’il qualifie de « miracle ». » (twitter)
19h30 : »Je suis sur
le parvis de La Défense. Bruine. Calme. Les occupants ont pu installer
deux tables, des cartons et des bâches. » (twitter)
18h45 : Les campeurs se restaurent et préparent leur 4 ème nuit sur place.
17h15 : Un indigné est
bloqués sur le parvis car il a une tente. Et la police empêche de
filmer. C’est interdit! réelle démocratie? » (twitter)
16h55 : Une photo du campement aujourd’hui :
16h50 : Assemblée Générale en cours à la Défense, calme.
16h45 : « à Oakland des agences bancaires ont été détruites par des manifestants ! Et le port a été fermé » Article à venir sur le site.
16h40 : Proposition à tous les indignés de France de venir vendredi 11 sur le parvis de la défense Pour un vrai campement.
11h20 : Message des occupants :
11h15 : Le programme du soir à la Défense :
19h : rédaction d’une déclaration ayant à vocation de représenter les personnes « occupant » la défense.
19h30 : relance de la commission réseau pour activer un maximum de soutien autour du camp.
8h30 : Suivez le réveil en direct vidéo ci dessus.
8h25 : Nuit calme sur le campement, environ 80 personnes ont dormi sur place.
8h20 : Reprise du direct écrit.
1h00 : Suspension du direct écrit jusqu’à 8h environ. Bonne nuit à tous
0h55 : Actions collectives prévues de 7 à 10h avec pancartes pour être visibles.
0h50 : Toujours une bonne ambiance sur le camp. Beaucoup se couchent pour prendre des forces.
0h10 : On campe aussi à Montpellier ! Ils n’étaient que 2 vendredi soir, beaucoup plus en cette nuit de dimanche à lundi.
0h05 : Comme vous l’avez peut être entendu, le caméraman a des problèmes de charge
0h00 : Des renforts de police sont arrivée, pour l´instant tt continue dans le calme. On attend de voir. Drapeau blanc à #occupydefense (twitter)
Dimanche 6 novembre – Jour 3 (ci dessous)
23h55 : Bonne ambiance, les campeurs dansent et chantent, en espérant ne pas être embêtés dans les prochaines minutes.
23h45 : URGENT ! Probable intervention des CRS imminente !!!
22h40 : Des renforts de police sont en train d´arriver à #occupydefense. Pour l´instant tout est calme. On vous informe. (twitter)
19h55 : Nouvelle intervention de la police pour récupérer.. des cartons !
19h50 : Petite formation juridique en cours.
19h45 : Les CRS sont toujours là, mais en présence moins importante que les deux derniers jours.
17h50 : L’Assemblée est
toujours en cours. Les campeurs demandent du soutien pour la nuit,
notamment des photographes et équipes télé pour éviter une nouvelle
intervention policière.
16h05 : L’Assemblée a repris dans le calme :
15h50 : Regain de tension alors que des CRS viennent d’intervenir pour saisir une tente :
15h35 : Message des campeurs ce matin :
Une nuit bien froide pour nos libertés,
sous la Défense, entourés par des CRS en nombre qui fouillent nos sacs à
la recherche de tentes ou de baches… Des fois qu’on puisse se mettre au
chaud… La répression que l’on nous fait subir pèse des tonnes sur nos
épaules fatiguée ce matin. Mais autour de nous les tours Total, Areva,
EDF et autres brillent de leurs plus belles lumières et le chauffage
habite leurs luxueux locaux vides de toutes âmes… La démocratie au sens
noble a perdu toute essence aux mains des financiers et des
gouvernements actuels… Nous sommes encore trop peu nombreux pour défier
le pouvoir. Mais la lutte continue, nous ne lâchons rien !
15h25 : Début de l’Assemblée, un direct vidéo est disponible ci dessus !
13h40 : Photo de la Défense vers midi.
13h30 : « Ne venez plus avec vos tentes a #occupydefense sinon confisquées. Des vêtement chauds et des duvets suffisent . » (twitter)
13h20 : Nouvelle Assemblée Générale à 15h.
13h : La campement à tenu toute la nuit, voici une photo du réveil :
LIRE LES ARCHIVES DE L’OCCUPATION DEPUIS LE 4 NOVEMBRE
Occupy la Dérense this 21 nov 2011 they are still there !
Bonjour,
they are still there despite the cold and hanving the tents, blankets etc seized from them by the police.
If you are in Paris give them a call in and bring them a bit of human heat.. For the moment there are no panels pour 911 truth, etc
You can follow them on live with
http://bambuser.com/
I will put time to time a direct link for you
Yours John
""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""
Expéditeur : M.
#FrenchRevolution #jOccupeDefense Rencontre avec les Indignés de La
Défense : « Je n’ai aucun espoir dans le vote… »
Commentaire
Les Indignés sur le parvis de la Défense en novembre
2011 © DR
Malgré le froid et les interventions de la police, les Indignés entament leur
troisième semaine d’occupation du parvis de La Défense. A cinq mois de
l’élection présidentielle vont-ils peser sur la campagne électorale ? Rencontre
avec des Indignés.
Sur le parvis de La Défense, les Indignés émergent lentement après une nuit
inconfortable passée dans le froid. Fatigués à force de ne dormir que 2 à 5
heures par nuit, ceux-ci n’entendent pas abandonner leur occupation, malgré le
harcèlement policier dont ils se disent victimes. Vont-ils peser sur la campagne
? FTV 2012 est allée à leur rencontre.
Sur les cartons posés au sol, les slogans fleurissent : « J’accuse l’Etat de
nous avoir mis dans cet état : esclave de la dette ». Outre l’annulation de
celle-ci, les Indignés appellent à la « démocratie réelle maintenant. »
Si tous s’accordent sur l’origine des problèmes qu’ils dénoncent, les avis
divergent joyeusement sur le reste. « On a des gens de tous les bords
politiques, même de droite », avance Benjamin, étudiant en BTS informatique.
Une diversité que les quelques dizaines d’Indignés présents se targuent
d’entretenir, même si dans l’ensemble, aucun d’entre eux ne fait vraiment
confiance à la politique. « Ce serait bien de peser sur la campagne
présidentielle, mais je doute qu’en changeant de président quelque chose
bouge », soupire Louise, 19 ans, étudiante en anglais.
« Je suis contre le fait d’avoir un gouvernement »
Le changement, les Indignés l’appellent de leurs vœux. Mais aucun d’entre eux
ne se fait d’illusion. « Ca ne change pas grand-chose l’élection présidentielle,
il faut changer tout le système », conclut Benjamin en grelottant.
Sur les quelques palettes que les Indignés ont récupérées, des bâches
protègent les couvertures et les vêtements du vent omniprésent.
Plus loin, Eva, 26 ans, sans emploi depuis quelques mois, est encore plus
désabusée. « Je n’ai aucun espoir dans le vote, explique-t-elle. D’ailleurs, je
ne vote pas : je suis contre le fait d’avoir un gouvernement. » Le point de vue
est radical, mais il est partagé par beaucoup de jeunes.
« Les politiques ne comprennent rien du tout »
Ce n’est pas le cas de Jérémie, 20 ans. Pour cet électricien en alternance,
« tout le monde doit voter » parce que « c’est un droit » comme d’être « ici »,
à occuper La Défense. « Voter, c’est important, même blanc », ajoute-t-il, alors
qu’une Indignée distribue une soupe aux lentilles pour l’ensemble du camp.
Tandis que des passants s’approchent pour discuter avec eux, Nicolas s’échine
à manier son mégaphone avec autorité. « Je suis Indigné : de toute façon, je
n’ai rien à faire de mieux ! », s’exclame le brocanteur, qui vit du RMI depuis
12 ans et cherche un financement pour sa formation en
charpenterie-menuiserie.
« J’ai voté Montebourg au premier tour de la primaire socialiste et Hollande
au second tour, précise l’apprenti tribun. Il faut voter parce que tout est
politique. Mais les politiques ne comprennent rien du tout, ils n’en n’ont rien
à foutre ! »
Récupération politique ?
« Les politiques suivent leur intérêt, pas l’intérêt public », surenchérie
Dieu-Merci – carte d’identité faisant foi -, qui appelle les citoyens au
rassemblement avec les Indignés.
Pendant ce temps, deux femmes voilées apportent discrètement quelques
victuailles. S’ils ne bénéficient pas de la tolérance de la préfecture de Paris,
les Indignés peuvent compter sur l’élan de solidarité qu’ils ont suscité auprès
des riverains. Pain, noix, oranges, lait, thé et sucre : ils ont encore de quoi
tenir.
« La politique doit se faire dans la rue, avec le peuple, pas par quelques
politiques », explique Benjamin. « Trop de pouvoir sur les épaules de quelqu’un,
ce n’est pas très démocratique », précise-t-il.
« Notre mouvement est a-partisan, mais politique et civique, souligne Louise
qui craint une récupération du mouvement. On accepte tout le monde, mais ceux
qui viennent le font en tant que citoyen. »
Le mouvement des Indignés est né du best-seller de Stéphane Hessel,
« Indignez-vous ! ». L’auteur a soutenu l’écologiste Nicolas Hulot avant
d’apporter sa caution à Martine Aubry durant la primaire socialiste.
http://www.francetv.fr/2012/rencontre-avec-les-indignes-de-la-defense-je-nai-aucun-espoir-dans-le-vote-13097
SoldatduWeb sur Twitter
Article in the french national newspaper LIBERATION 21/11/2011
Article in the french national newspaper LIBERATION 21/11/2011
source ==> http://www.liberation.fr/economie/01012372714-indignes-la-parole-est-a-la-defense
Sans titre
Indignés : la parole est à La Défense
ReportageDepuis quinze jours, une centaine
54d’activistes campent au cœur du temple de la finance, qu’ils dénoncent dans une
relative indifférence.
commentaires
Par FABRICE TASSEL
l'esplanade de la Défense. (Photos Jean-Michel Sicot)
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Ecrasée par la hauteur d’une dizaine de tours glaçantes, statique au milieu
des milliers de claquements de pas pressés qui les encerclent, la petite
centaine d’Indignés français s’accroche coûte que coûte à ses rêves. Malgré le
froid, une demi-douzaine de charges policières, le manque de sommeil, de repas
chauds, de douches, de médicaments, de vêtements propres, et malgré la relative
indifférence - surtout si on les compare à leurs homologues espagnols ou
américains - qui accueille leur tentative utopiste dans le pays de Stéphane
Hessel, ils sont là depuis le 4 novembre. Et, à leurs yeux, même fatigués, c’est
l’essentiel. Durer, afficher ses différences sur ce temple de la déshumanisation
qu’est l’esplanade de La Défense (Hauts-de-Seine), parier qu’à quelques dizaines
ils expriment ce que «99% de Français ressentent» (pendant que
«le 1% empoche les profits immédiats»), voilà les objectifs de ce
laboratoire politique fragile incarné par les Indignés. Car, du côté des actions
et des résultats concrets, il y a très peu à se mettre sous la dent. Jeudi,
après deux semaines d’occupation, le seul aboutissement a été le collage «à
la mano» dans plusieurs centaines d’exemplaires de journaux gratuits d’un
cœur avec la mention «Souriez, vous êtes indignés !»
C’est plutôt maigre. Et certains participants, lucides, ont parfois
l’impression d’avancer à contre-courant sur un tapis roulant dont ils ne
verraient jamais la fin. «A force de tout soumettre à la majorité, on fait
parfois du surplace», admet Aurore, 31 ans, au chômage et membre de la
Brigade activiste des clowns (BAC). Depuis trois ou quatre jours, l’organisation
est le grand sujet de discussions sur le camp, avec un postulat a priori non
négociable : l’horizontalité du système, «cette trace d’une démocratie
authentique, ahiérarchique et apartisane», pour Nicolas, 20 ans, étudiant
en cinéma. «On allait dans le mur. Alors, mercredi, on a fait une assemblée
générale, où tout a été remis à plat pour savoir qui s’occupe des tracts, des
actions, de la santé, des médias, etc.», explique Jaïlis, 22 ans, qui
travaille dans la restauration depuis sept mois.
«Ça patine». Mais tout n’est pas encore réglé, et l’écart
est palpable entre ce foisonnement de mots, de slogans, d’idées, et leur
laborieuse mise en application. Cohabitent des règles à l’apparence claire
(assemblée générale régulière où sont votées des propositions élaborées dans des
groupes de travail) et des appels à la volée comme ce «qui veut aller à
Nanterre ?» lancé vendredi matin par un jeune homme barbu… sans que
personne ne comprenne bien l’objet de la proposition. Chaotique, énergique, pas
toujours efficace, ce bouillonnement traduit avant tout l’obsession de vivre
autrement. «On est en train de créer un outil et pourquoi pas faire émerger
un système parallèle. Pourquoi continuer à se battre contre ça [il désigne
les tours des multinationales] puisqu’"ils" ont l’argent et le pouvoir ?
Pourquoi jouer avec ceux qui ont inventé les règles ?» interroge Guillaume,
photographe-vidéaste qui, malgré l’«horizontalité», s’affiche comme «un des
responsables de la cellule communication» des Indignés.
Léo et Florence. Photos Jean-Michel
Sicot
On reconnaît Léo, jeune homme qui, il y a trois ans, avait brillamment
pilonné la rhétorique de Marine Le Pen à la télévision. Depuis, après
dix-huit mois à la New York University puis en fac, il a abandonné ses ambitions
politiques et rêve d’une carrière d’acteur, mais a gardé toute sa fougue
revendicative. Concernant cette tentative de «démocratie réelle», Léo estime que
«tout est à réapprendre. On nous a appris à marcher sur l’autre et pas à
l’écouter, alors, même ici, c’est compliqué de se comprendre. Ce n’est pas de la
faute des gens si certains n’ont pas de conscience politique, c’est voulu, le
système a construit cette carence. Ici, on se décrasse de nos mauvaises
habitudes. Alors, oui, ça patine. Et puis, on n’est pas nombreux. Mais ça va
venir» !
L’espoir est le bien le plus partagé sur le camp. Surtout celui de durer, de
prendre date, malgré les conditions précaires. Mardi, une charge de CRS a
détruit les tentes qui avaient été bâties. Depuis, le camp, arasé, repose sur la
dalle glacée. «On est tellement dans la survie que c’est compliqué d’être
dans la proposition», analyse Jaïlis. «Le monde entier vit sur le court
terme, pas nous, il nous faut du temps. C’est long, mais ça va payer à long
terme», se convainc Laurent, autoentrepreneur de l’Yonne.
«Moutons». Avec une ironie acide, le terme
«psychopathe» revient souvent pour évoquer ces milliers d’hommes et de
femmes qui travaillent dans les tours voisines, «obsédés par le profit
immédiat». «Regardez le triangle d’or, s’énerve Aurore en montrant
trois tours. Ici, ils font des faux bilans ; là, ils les valident ; et là,
ils les financent. Au milieu de tout ça, les politiques sont des Muppets.»
A 17 et 18 heures, les «psychopathes» sortent par colonnes des tours. «Ah,
les moutons sont lâchés !» s’amuse un homme avant de distribuer des tracts
et de lancer quelques slogans plus ou moins réussis : «Démocratie sodomie,
le vote est le choix du lubrifiant.»
Les différents niveaux de langage sont d’ailleurs frappants. David, étudiant
au parcours elliptique, veut «inventer une politique plus autonome, plus
directe, qui ne serait pas occultée par le grand film électoral». Pour lui,
si les Indignés français ne rencontrent qu’un écho relatif, «c’est à cause
de la prégnance de la temporalité électorale». Derrière ces formulations
plus ou moins politisées se niche la certitude d’œuvrer «pour les 99% qui
subissent le système». «On est vraiment ici pour l’intérêt général, pas
pour nous seuls, c’est la différence avec des mobilisations comme celle contre
la réforme des retraites», explique Laurent. Mais ces comparaisons ramènent
à la question du nombre, qui taraude pas mal de participants. «A quoi ça
sert d’avoir des bonnes idées si le peuple n’est pas derrière nous ?» se
demande Aurore.
Sur l’esplanade de La Défense, «le peuple» observe la petite troupe
d’Indignés, lit les slogans écrits sur des cartons posés au sol. Les échanges
sont assez rares, même si le camp vit d’une réelle solidarité, comme en
témoignent des paquets de vêtements, des couvertures, des livres, des fruits,
cakes, boissons, biscuits apportés par des passants, dont un trader qui a, un
matin, apporté deux grands sachets de viennoiseries. Charly, 24 ans, confesse
«un énorme a priori sur les mecs à costumes. Eh bien, j’ai été surpris, un
avocat nous a déposé deux sacs pleins de tapis de sol, sans un mot. Respect. On
a même fait un foot avec des mecs en cravate l’autre jour» !
Ce menuisier spécialisé dans les décors aime raconter qu’il y a un mois il
bossait pour une société qui devait aménager un meeting de l’UMP. «Quand
j’ai su que je devais fabriquer le pupitre des orateurs, j’ai dit non, je ne
pouvais pas», rigole-t-il. Une solidarité entre Indignés s’est aussi
construite. Plusieurs participants sont arrivés sans connaître personne, des
liens se sont tissés. Ici une chanson s’élève pour fêter un anniversaire, là un
groupe réclame un joueur de belote. «Et de la solidarité, on va en avoir
besoin car le système est en train de s’écrouler, mais c’est loin d’être fini.
Quand on sera dans la situation de l’Espagne ou de la Grèce, les gens nous
rejoindront plus nombreux», pense Cyril, «auto-stoppeur de
22 ans», selon lequel «l’essentiel est que les médias parlent de
nous».
«Oligarchies». Les médias, bien sûr un des grands sujets de
réflexion, au point que le projet de futurs camps devant des chaînes de
télévision a été évoqué en AG. Jeudi, un Indigné intarissable synthétisait ce
mélange de rejet et d’attirance : «Sans les médias, nous ne sommes rien.
Qu’ils soient manipulés par des oligarchies financières, on s’en moque !»
Le lendemain matin, à l’occasion d’une conférence de presse spontanée, il
appelait, devant deux caméras des Indignés et une de l’AFP, «TF1, M6, BFM,
i-Télé, France Télévisions à [les] inviter en plateau pour présenter aux
Français un projet de société».
L’attitude est plus claire à l’égard des partis politiques : en raison de
leur structure hiérarchique, ils sont majoritairement rejetés. Clio, vendeuse
sur les marchés et venue de Dijon, s’étonne tout de même de l’absence «des
anars et de l’extrême gauche». Mais, à l’orée d’une nouvelle semaine
d’incertitude, les Indignés bourdonnent au pied des tours. Persuadés, comme
Aurore, citant des activistes américains : «Si tu penses que quelque chose
de petit ne peut pas changer le cours de l’histoire, alors tu n’as jamais passé
une nuit avec un moustique.»
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Repères. Indignés
Le nom des Indignés est inspiré du manifeste Indignez-vous ! de Stéphane
Hessel, ancien diplomate et résistant français. Le mouvement se réclame
du printemps...
Ils, elles s'indignent à La Défense
Aoun, Charly, Clio et les autres occupent le quartier d'affaires proche de
Paris.
Live video taken the 20th of November 2011
Source ==> http://bambuser.com/channel/occupyfrance/broadcast/2149870
Call to all who pass by "Occupy the Défense" Paris this saturday
a call to all who pass by the "Occupy the Défense" Paris this saturday 26 November 2011. A moment exceptional and international.
°1 _ _ _ _
Samedi 26 novembre 2011, dès 15h, nous vous invitons à nous rejoindre pour fêter le 21ème jour d’occupation de la Défense.
Au programme:
15h30 – Opération l’Euro s’envole
Tout au long de l’après-midi:
- Buffet auto-géré
- Jam session libre (venez avec vos instruments ou votre voix)
- Activités prévues de la petite enfance au 6ème âge
19h – Concerts gratuits
Bien sûr, toutes les initiatives festives et conviviales sont les bienvenues !
Vous pouvez télécharger les tracts ici: http://paris.reelledemocratie.com/node/768
Occupy la Défense this 3rd Décember 2011
Communiqué de presse: Un mois de campement et appel pour le 10 décembre!
Posted on 3 décembre 2011 par Occupy France
Mouvement Démocratie Réelle Paris, Indigné-e-s de la Défense.
Après l’occupation du temple de la finance et de la spéculation, les Indigné-e-s se tournent à présent vers la question des Droits de l’Homme : diverses actions sont prévues ce 10 décembre.
Premier bilan : malgré des conditions climatiques difficiles, le blocus et le harcèlement permanent des forces de l’ordre, cette action dépasse les espérances. Un grand nombre de personnes nous ont apporté un fort soutien logistique et moral ; le campement a permis de considérables échanges avec des habitués du quartier d’affaire et des sympathisants de toute la région parisienne, de France et d’Europe.
Il a aussi été un espace au sein duquel beaucoup de personnes, jusqu’alors exclues, ont pu trouver de quoi manger, partager avec les autres et retrouver simplement des raisons d´avoir de l’espoir en l’avenir. Cette expérience artisanale et humaine a été possible grâce à la contribution de milliers d’anonymes solidaires que nous tenons à remercier, notamment par l’intermédiaire des médias.
Un mois après le début de ce campement, l’Assemblée des indigné-e-s a décidé d’y maintenir symboliquement une occupation avec un nombre de personnes plus réduit sur place. Des points d’accueil et de participation sont en création dans différents endroits de la capitale.
Les Indigné-e-s en appellent désormais à une nouvelle mobilisation le samedi 10 décembre à 14 heures, place de Clichy.
Lors de cet événement mondial des indigné-e-s, à l’occasion du 63ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme nous rappellerons qu’ils n’ont jamais été appliqués à l’échelle planétaire. Et nous réfléchirons tous ensemble à une « Déclaration des Droits de l’Humain applicable à tous ».
La marche partira à 14 heures de la place de Clichy pour aller jusqu’à la place de Stalingrad où aura lieu une Assemblée Populaire. Trajet prévu : Place de Clichy, Boulevard de Clichy, Boulevard de Rochechouart, Boulevard de la Chapelle, Boulevard de la Villette, Place de la Bataille de Stalingrad.
Nous allons lentement parce que nous allons loin !
Cordialement.
Les indigné-e-s de la Défense, Mouvement Démocratie Réelle Maintenant.
Web: http://paris.reelledemocratie.com / http://occuponsladefense.net
Twitter: @acampadaparis / @occupydefense
Publié le 3 décembre 2012.
English and spanish translations available on http://paris.reelledemocratie.com/node/810
The indigné's dome and its destruction 28 nov 2011
Le Dôme des Indignés et sa destruction illégale